Quelques tronches de vie de notre petite famille et ses peripéties.

mardi 5 août 2008

... et c'est tellement plus mignon...

Me voila seule à Paris...
Ahhhh, le soleil, le boulot, le calme le soir -très calme, trop calme, z'aime pô beaucoup bien ça hein!!...-, les batailles furieuse sur SoulCalibur4 -nierk nierk nierk, au moins, celui là je l'aurais testé avant que le Prince ne le termine!!- et la dure loi du silence quand il faut se coucher dans cet appart' où, d'habitude, règne le désordre et l'agitation, et où, maintenant, il n'y a même plus un chat pour venir me marcher sur les pieds...
D'un autre côté, je goûte une certaine tranquilité d'esprit après un week-end plus que tendu à essayer de ne pas m'énerver plus haut que l'autre. J'avoue que mes sorties de tables, pour toutes cavalières qu'elles soient, évitent moults drames psycho-maniaco-familiales. J'avoue aussi un certain désir de ne pas avoir à remettre ça avant de poser nos valises dans la quiétude Aveyronnaise... Et donc, me voilà en, train de soudoyer mon chef afin de travailler plus -"mais, non, pas pour gagner plus, pour pas repartir trop tôt en vacances!!". Lequel chef me regarde de travers, ainsi que mes petits camarades-collègues qui se demandent si je n'ais pas virée totalement barge en trois jours!!.
Et bien, si, à force de ronger mon frein et de recevoir des allusions à peines voilées -et même pas en chanson, comme disait Sardou-, l'acide me remonte le long de la gorge et je me rêve en cow-boy verbale, en duel le long de la Grand'Rue -la table du salon-, et faisant rendre gorge, et y rentrer chaques vexations prononcées... Le Prince, lui, feint de rien, et se pose la question existentielle qui est "est-ce que j'ai entendu ce que j'ai cru entendre, ou bien ais-je cru entendre ce que je n'ais pas entendu?" Hautement philosophique, mais de peu d'aide, oh combien!!
Cependant, depuis que j'ai regagné nos pénates parisiennes, l'ambiance s'est allégée parait-il, aux dires du Prince... Donc de deux choses l'une: soit il essaye de me soudoyer pour que je revienne au plus vite en me vantant un climat convivial -ceci à toute fin utile de l'aider dans la lourde tâche de gerer les marmots-; soit effectivement, l'air est moins lourd. Ce qui ne me laisse comme option que de rester où je suis le plus longtemps possible, de me lover dans le canapé avec deux litres de thé vert, des paquets de chips, de curly, des tablettes de chocolat -d'où le thè vert-, les zapettes, la manette de la PS3 et un bon bouquin...



Prise de tête


... un seul souci à ce tableau de célibat éphémère, c'est au téléphone, la voix de la Divine "Mâmân,...t'aime" et les pleurs du Fils Prodigue qui remet ça pour quatres autres dents... Je pense que ze tiendrais pô ^^