Quelques tronches de vie de notre petite famille et ses peripéties.

lundi 6 octobre 2008

Des-Amitiés

Je viens de faire le deuil d'une amitié qui s'est desagrégée sous le coup d'un pretexte fallacieux, et j'en viens à me poser de serieuses questions sur les ressorts de ce sentiment et les enjeux qui sont apparement différents pour chacun de nous.
En ce qui concerne ma dernière mésaventure en ce domaine, ce qui m'a pris le plus de temps à digerer est la fausse excuse sur laquelle à reposer l'argumentaire de mon ex-amie pour "rompre"... Une excuse si minime -donc si pitoyable et mesquine- que je me suis demandé, au regard de celle-ci, quelle pouvait être la valeur de l'amitié accordée auparavent. La réponse sur laquelle je me suis arrété est qu'il ne vaut mieux pas s'interroger plus avant sur les motivations profondes des gens... Surement l'ais-je blessée, peut-être lésée, mais rien n'a été dit, exprimé... Puis une interpretation hasardeuse -mais surement pas tant que ça tout bien reflechi- faites par un tiers est arrivée pour sonner le glas de notre relation. Et là où la colère arrive, c'est dans l'attitude de cette ex, qui se comporte effectivement comme une ex, en cela comme si le motif de notre "séparation" était une infidélité de ma part... Me voici donc vouée à une longue pénitence sans explication -et ce n'est pas faute d'en avoir réclamé-, dans l'indifférence et le mépris, puisque malheureusement nous sommes tout de même contraintes de nous cotoyer réguliérement...
Et là où c'est étonnant, c'est qu'après en avoir souffert quelques jours, j'en suis venue à me trouver soulagée, liberée d'un poids, reprise par une gaieté naturelle qui m'avait échappée les temps auparavents. A quel point ces deux choses sont reliées, je n'extrapole pas, mais la coïncidence est belle.
Cela m'a poussé aussi à revoir mon jugement sur la valeur qu'accordait certaines de mes connaissances à l'amitié, et à comprendre ce que chacun mettait dans ce sentiment. Sans l'accepter, je peux comprendre que l'on fasse passer sa petite sérénité, ou son égo, ou autre chose, avant la joie de voir ses amis heureux; ou que l'on puisse, sans pardonner, continuer à accorder un peu d'attention à ceux qui nous ont blessé.

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